Récupérer l’eau de pluie
- J’installe mon baril à un endroit stratégique pour récupérer un maximum d’eau, non loin de la gouttière et du potager (ou du jardin).
- Je m’assure de placer le baril bien à plat pour éviter les mauvaises surprises lorsque celui-ci est plein.
Le faire à la maison
L’eau de pluie est idéale pour arroser plantes et jardin, car cette eau récupérée ne comporte pas de chlore. En outre, elle permet d'économiser l'eau potable. À chaque averse, les barils de récupération d’eau de pluie recueillent une quantité impressionnante d’eau de qualité, non chlorée, une ressource qui converge autrement vers les réseaux d’aqueducs et qui passe par les usines de traitement des eaux usées avant de regagner les cours d’eau. On estime d’ailleurs qu’à Montréal, le coût de ce traitement peut tripler lors de précipitations abondantes, soit grimper de 475 000 $ à 1 425 000 $ par jour.
Autres idées porteuses :
- Rallonger la gouttière et l'orienter vers le jardin ou la plate-bande.
- Privilégier des pavés alvéolés qui absorbent l’eau de pluie plutôt que de l’asphalte pour son entrée de voiture.
- Participer à une activité à la Maison du développement durable.
Vidéo du geste (7:40)
Le bâtiment de la Maison est équipé d’un toit vert et de bassins servant à collecter l’eau de pluie en vue de son utilisation dans les toilettes, ce qui entraîne des économies importantes d’eau potable et une diminution des quantités d’eau rejetées à traiter par les usines d’épuration. En absorbant jusqu’à 23 000 litres de pluie, cette toiture diminue la pression sur les égouts montréalais et contribue à diminuer les épisodes de surverse d’eaux usées dans le fleuve.
Ses toilettes alimentées à l’eau de pluie permettent d’économiser annuellement plus de 300 000 litres d’eau potable. De plus, les toilettes de la Maison à faible débit sont munies d’une double chasse (4,2 litres et 6 litres) permettant ainsi d’économiser beaucoup d’eau, par rapport aux toilettes conventionnelles qui consomment entre 13 litres et 18 litres d’eau par chasse.