Deux nouvelles études d’impact sur la Maison du développement durable
La Maison du développement durable est le premier bâtiment à avoir obtenu la certification LEED® Platine Nouvelle construction (NC) au Québec. Sept ans après sa création, l’heure est au bilan et nous dévoilons deux nouvelles études d’impact réalisées par l’équipe bâtiment durable d'Équiterre.
Les effets de la Maison du développement durable sur ses résidents et la communauté est une étude qui vise à documenter les impacts réels en matière de développement durable que la Maison a eu sur ses membres et ses locataires, mais aussi sur les influenceurs de la société civile et le grand public. Cette étude a pour objectif d’identifier les pièces maîtresses d’une nouvelle phase de développement de l’organisation, mais aussi de faire avancer les connaissances sur la question des impacts post-occupation d’un bâtiment à vocation sociale et écologique; un domaine d’étude peu développé à l’heure actuelle.
L'Étude post-occupation de la Maison du développement durable : la performance des bâtiments et la responsabilité envers les occupants s'est quant à elle penchée sur l’impact des décisions prises durant la conception sur le fonctionnement du bâtiment. Une attention particulière a été portée aux impacts sur le confort, le bien-être et la productivité des occupants. De façon plus spécifique, l'équipe de recherche a exploré dans quelles mesures certains aspects fonctionnels et architecturaux répondent aux attentes de l’opérateur de la Maison, en tant que client et occupant du bâtiment. Ce rapport cherche à aider les professionnels, donneurs d’ouvrage et décideurs à concentrer leurs efforts sur les éléments essentiels à la conception des immeubles de bureaux. De plus, il invite à une réflexion sur la responsabilité envers les occupants dans la réalisation de bâtiment durable.
Rappelons qu’en juin 2017, Équiterre présentait un première étude sur l'impact des matériaux de la Maison du développement durable. Grâce à une analyse de cycle de vie des matériaux, en comparaison avec un bâtiment référence conventionnel, le rapport Analyse du cycle de vie de l’impact des matériaux estimait, entre autres, que la Maison s’avérait 3,27 fois moins polluante et que sur 50 ans, elle émettra 9 434 tonnes de GES de moins que le bâtiment référence.
En janvier 2018, c’était au tour du Bilan de la performance énergétique à être dévoilé. On y apprenait alors qu’en date du 17 janvier 2018, la Maison avait économisé 517 890 $ en énergie en un peu plus de 5 ans, et ce, grâce à ses différentes stratégies d’efficacité énergétique (géothermie, mur végétal, enveloppe performante, etc.). Malgré cela, les résultats ont démontré que la Maison consomme 2,32 fois plus que ce que prédisait la simulation énergétique. Forte de ces apprentissages, la Maison a depuis retenu les services d’une firme spécialisée en écosystèmes énergétiques pour réaliser un projet d’optimisation devant entraîner des économies financières supérieures à 35 %.