Conférence-témoignage : la réalité des réfugiés

Crédit : Nassima Bouaifer

Le mardi 5 mai à 12 h 15, la Maison du développement durable et Amnistie internationale présentent une mini-conférence sur la réalité des réfugiés avec le témoignagne Adnan Ghassab al-Mhamied.

Né à Daraa en 1975, Adnan Ghassab al-Mhamied obtient un diplôme d’ingénieur de l’université d’Alep en 1999. En 2011, quand la révolution syrienne commence, il organise des manifestations pacifiques et proteste contre le gouvernement syrien. Quand la révolution syrienne se transforme en un conflit armé, il décide de travailler dans la documentation dans le domaine des droits humains et travaille avec un grand nombre d’organisation des droits humains. Il est réfugié à Montréal depuis septembre 2014, après avoir été arrêté trois fois et emprisonné pendant trois mois en Syrie. Il fait partie de The International Community Action Network, un programme de McGill visant à l’égalité des droits pour tous.

Cette activité se tient dans le cadre du vernissage de l'exposition Le couloir des exilés de Nassima Bouaifer.

Le couloir des exilés porte sur la réalité que vivent les immigrants. Elle évoque la suspension spatiale entre ciel (espoirs, rêves) et terre (origines, identité) ; Temporelle : entre le passé (souvenir, histoire) / et le futur (avenir, projet dans le pays d'accueil). Les visages se retrouvent pris dans un filet, un sentiment de suspension et de déséquilibre. C’est l’image métaphorique de l'humain dans sa quête de soi et de l'autre. Il devient la mémoire identitaire de chaque individu pris dans sa trame. L’ombre du filet suspendu inonde l’espace. Une transition se crée, le prolongement de l’œuvre par son ombre enveloppe le visiteur. Une fusion se conçoit entre le spectateur et l’œuvre.

Durée de l’événement : 1 h 30. Contributions volontaires. Pour réserver : www.lamdd.org/rsvp 

À propos de l’artiste

Nassima Bouaifer développe des récits anonymes et universels, où prennent place des figures hors du temps. Elle se tourne vers l’histoire collective et ses personnages enfouis ou malmenés, parmi lesquels la femme trouve une place de prédilection. Dans ses œuvres se succèdent différents thèmes génériques, allant de la religion à la consommation. Son travail est avant tout une lecture sociale qui évoque les glissements d’une culture à l’autre, vécus par l’artiste entre l’Algérie et le Canada. Nassima Bouaifer crée dans les matériaux les plus naturels de l’argile, du bois, de peau animale, du cheveu ou encore de la pâte de datte. L’artiste manipule les qualités fondamentales de ces matériaux bruts ou précaires sans les renier ; elle les combine pour leur donner une permanence et une force nouvelle.

Merci!

La Maison du développement durable tient à remercier Amnistie internationale, Copticom, Novae, le Journal Métro ainsi qu’Alcoa, son partenaire principal à la programmation. Les émissions de gaz à effet de serre liées au transport des participants de la programmation 2015 sont compensées grâce à un partenariat avec Planetair.

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