Pour mettre fin à la peine de mort

À la fois immorale, inefficace, irrémédiable, coûteuse et discriminatoire, la peine de mort, en plus de violer le droit humain fondamental à la vie, finit toujours mal. Afin de sensibiliser le public à la pratique de cette peine injuste, Amnistie internationale lance sa campagne « La peine de mort, ça finit toujours mal », à l’automne 2012. Le but premier de cette campagne, outre la sensibilisation, est de sauver deux vies, celles de Fatima Hussein Badi du Yémen et d’Hamid Ghassemi-Shall, un Irano-Canadien, qui risquent tous deux d’être exécutés à tout moment.

Fatima Hussein Badi et son frère Abdullah Badi ont été arrêtés le 13 juillet 2000 pour le meurtre du mari de Fatima. Après qu’Abdullah Badi ait avoué, sous la torture et sous des menaces de viol envers sa sœur, avoir commis l’homicide, ils furent tous deux condamnés à mort. Abdullah a été exécuté en 2005. Bien qu’un organe judiciaire ait estimé en 2003 que Fatima n’avait pas pris part à l’homicide, l’État yéménite maintient quand même la sentence de mort.

Hamid Ghassemi-Shall, un citoyen canadien, a été arrêté, avec son frère Alborz Ghassemi-Shall, alors qu’il visitait sa mère en Iran. Hamid et Alborz, après un procès inéquitable, présentant comme seule preuve un prétendu échange de courriel entre les deux hommes, furent condamnés à mort pour espionnage en 2008. Alborz est mort d’un cancer en 2010. Hamid risque toujours d’être exécuté, et le gouvernement canadien n’a encore rien fait pour le rapatrier.

Pour agir et en savoir plus, consultez le site Web de la campagne : amnistie.ca/peinedemort.

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